L’avenir est en marche ! Dans un monde où le fait main et le produit à la chaîne sont au coude à coude, il n’est nulle raison pour laquelle vous n’auriez pas la possibilité – sinon la chance – de monter votre escalier vous-même. Et par « monter », il faut entendre : fabriquer. Hélicoïdal, en bois, en métal ou en béton, l’escalier en kit n’est ni un fantasme pour amoureux de l’aménagement ni un travail de titan pour les novices du bricolage.
En fait, derrière cette appellation quelque peu paradoxale – impliquant un escalier, qui est une chose relativement massive, et un kit qui, par définition, est un ensemble de pièces détachées que l’on emboîte à la manière de Lego – se cache un système simple. Un système dont la reconnaissance publique semble vouée à atteindre des sommets. La multiplication d’enseignes comme Fontanot en est d’ailleurs une preuve flagrante.
Décryptage pièce par pièce de l’escalier en kit
Nous n’apprenons rien à personne : il existe au moins autant de types d’escaliers que de sous-familles de formicidés dans le monde. On peut d’emblée distinguer l’escalier d’intérieur et l’escalier d’extérieur. L’un devra contribuer à l’ambiance, au décor d’habitation ou à la zone de travail dans lesquels vous l’installez. L’autre devra avant tout être capable de résister aux intempéries.
Les matières composant l’escalier
Il sera donc question de matériau : le métal, le bois et le béton sont les composantes les plus communes d’un escalier moderne. Le métal a l’avantage d’être solide. Lorsqu’il est recouvert d’une peinture spéciale, il peut combiner un excellent taux d’exposition au soleil, mais aussi à l’humidité extrême, tout en étant un élément design de très bon goût. Un escalier en kit fait de cette matière est toujours un allié fidèle.
Le bois donne l’escalier de charme par excellence. Traité de la bonne manière, il peut survivre à des conditions climatiques rudes. Mais il peut aussi être un véritable joyau en intérieur. Le choix du bois dans l’acte d’achat d’un escalier en kit constitue – à la fois d’un point de vue esthétique et pratique – une excellente garantie de ne pas se prendre les pieds dans le tapis.
Enfin, le béton est l’apanage des grandes structures : la fiabilité est de mise, le design un peu moins. On préfèrera généralement cette matière dans des bâtiments à vocation industrielle, professionnelle ou publique. Rien cela dit, ne vous empêche d’en avoir un chez vous.
Les formes de l’escalier
Avant l’escalier, il y avait l’échelle. Alors, à la manière de l’évolution telle que l’envisage Darwin, le premier escalier à avoir existé a tout naturellement repris les caractéristiques de l’échelle : il s’agit de l’escalier droit. Son avantage est qu’il ne risque pas de vous faire basculer. Son inconvénient est qu’il prend beaucoup de place, puisqu’il faudra littéralement prévoir une ligne droite dédiée à l’escalier lors de vos plans.
Ensuite on trouve l’escalier tournant, l’escalier hélicoïdal, l’escalier à limon central, l’escalier suspendu… Mettez un pied sur ce site pour en apprendre davantage !
Monter un escalier soi-même : le pourquoi du comment
D’abord, pourquoi ? Parce qu’il est moins cher ! L’escalier sur mesure est un véritable investissement. Et puis si finalement vous ne l’aimez pas, il s’avère difficile, si pas impossible, de s’en défaire. Puisque l’escalier en kit peut être monté, il peut aussi être démonté. Que votre budget soit petit ou grand, il reste accessible. Le bois reste le moins cher (une centaine d’euros). Le métal, le béton ou même le verre vont feront monter d’un cran ou deux en termes de prix (quelques 1500 ou 2000 euros).
À noter que l’escalier en kit prend souvent la forme d’un escalier en colimaçon. Il ne repose sur aucun mur et prend très peu de place. En outre, son design ne vous fera pas tourner en bourrique puisqu’il est très à la mode dans la plupart des logements modernes. Cliquez ici pour en savoir plus !