Pour en finir avec le tabac, bon nombre de personnes optent pour le vapotage. Est-ce la solution miracle ?
Ce qu’il en est
A ce sujet, les médecins sont de plus en plus sollicités aux questions de leurs patients qui veulent vapoter au lieu de fumer la cigarette traditionnelle. Aux dernières nouvelles, plus de la moitié des fumeurs ont déjà essayé la cigarette electronique nimes, selon l’Office français des drogues et des toxicomanies. Le mieux à faire est d’en discuter d’abord avec son médecin ou dans l’un des 650 centres de consultations en tabacologie. Cela pour faire le point sur la situation, le niveau de dépendance et la mise en place d’une prise en charge appropriée. Au premier abord, les spécialistes ne conseillent pas la cigarette électronique. Les spécialistes préfèrent l’accompagnement de l’arrêt du tabac par des thérapies comportementales, l’entretien motivationnel, les substituts nicotiniques ainsi que les médicaments de prescription. Cependant, force est de constater qu’ils doivent s’adapter à leurs patients en évoquant la cigarette electronique et l’intègrent à leurs pratiques. Par la suite, le « patient » doit bien choisir sa cigarette électronique. Il faut opter pour un produit conforme aux normes et à la réglementation. Les critères à prendre en compte peuvent être l’arôme, la sensation à l’usage, la dose de nicotine contenue dans l’e-liquide… Il ne faut pas oublier de tester le produit et choisir celui qui plaît à la première utilisation.
Et si on veut refumer ?
En cas de sensation de manque et de volonté de rechute vers la cigarette traditionnelle, il faut augmenter la dose de nicotine dans la cigarette électronique. Une autre solution est également de combiner son usage avec les méthodes traditionnelles. Entre autres les patchs ou les gommes, à titre d’exemples. Ce procédé est même conseillé pour se donner toutes les chances de réussite et éviter de céder aux envies de rechute. Et quand on s’améliore, on baisse progressivement sa dose de nicotine. Le risque d’un arrêt trop rapide induit à une reprise du tabac. Le principal problème rencontré est l’arrêt des traitements, dès qu’on se sent mieux. En pratique, il faut continuer longtemps pour limiter les risques de rechute. Bref, dans l’idéal, la cigarette électronique ne doit pas faire l’objet d’une addiction, juste une étape de passage avec l’arrêt définitif de n’importe quelle forme de tabagisme. A chacun de voir sa méthodologie pour arriver à cette fin.